PMU rejoint l’Association Française des Jeux En Ligne (AFJEL)

Le 05 Mars dernier, l’opérateur français de paris principalement hippiques PMU (Pari Mutuel Urbain) a officiellement intégré l’AFJEL, l’Association Française des Jeux en Ligne. C’est ce qu’a annoncé l’association qui espère « renforcer son influence » avec l’arrivée de PMU, acteur majeur du marché français. Une décision qui, selon Gaming & Co, vise à approfondir la question de la réglementation des casinos en ligne en France.

Les raisons de l’entrée de PMU dans l’AFJEL

En décembre dernier, l’Autorité Nationale des Jeux en France (ANJ), révélait que le marché noir pourrait représenter jusqu’à 1,5 milliard d’euros, soit 11% des revenus bruts des jeux.

En conséquence, plusieurs opérateurs de jeu dont le PMU et la FDJ (La Française des Jeux) ont lancé des appels pour que le pays réglemente les casinos en ligne. La Française des Jeux a d’ailleurs poursuivi ses efforts dans ce sens, en acquérant le groupe d’opérateurs Kindred pour 2,1 milliards de livres sterling.

C’est dans la même optique que PMU rejoint l’AFJEL, qui réunit la plupart des opérateurs agréés du marché du jeu en France. En parallèle, Emmanuelle Malecaze-Doublet, PDG du PMU, devient la vice-présidente de l’AFJEL, tandis que Nicolas Béraud, PDG de Betclic, est réélu président.

Cette association se révélant significative pour les deux parties, pourrait potentiellement influer sur les prochaines réglementations de l’industrie jeu en ligne en France.

Les grandes lignes de ce partenariat stratégique

Selon Emmanuelle Malecaze-Doublet, le principal objectif de cette association est de véhiculer une image positive de cette industrie en soulignant les « vertus » du jeu, tels que le lien social et le partage.

En outre, l’accent sera mis sur la notion de jeu responsable, un principe auquel adhèrent la majorité des opérateurs de jeu, ainsi que la contribution du secteur aux finances publiques. Faut-il le souligner, l’industrie des jeux d’argent en France est sévèrement taxée.

L’AFJEL prévoit également de lutter contre l’offre illégale en ligne, devenue de plus en plus influente.

Par ailleurs, l’association se montrera désormais « vigilante pour éviter toute distorsion de concurrence », dans un contexte de « consolidation du marché » et d’« équilibre des filières », selon Emmanuelle Malecaze-Doublet.