Veralda Investment cède 1,12 % de sa participation dans Kindred à la Française des Jeux (FDJ)

Comme on peut le lire sur son site, la FDJ vient d’acquérir 1,12% des actions en circulation de Kindred auprès de Veralda Investment. L’opérateur de jeux en ligne Kindred, propriétaire des marques telles que Unibet, faisait l’objet d’une OPA ( Offre Publique d’Achat) de la part de la FDJ depuis Janvier 2024.

La FDJ rachète 2,4 millions d’actions de Kindred à raison de 122,5 couronnes suédoises par action

La Française des Jeux avait obtenu de Veralda Investment en Janvier dernier, un engagement irrévocable suite à son offre d’acquisition de Kindred dont il détient 2,3% des actions. Veralda Investment s’engageait donc à offrir en priorité à la FDJ, la possibilité d’acheter des actions à un prix n’excédant pas le prix de l’offre de 130 SEK par action.

L’offre de 2,6 millions d’euros de la FDJ ayant été recommandée à l’unanimité par le conseil d’administration de Kindred et approuvée par l’ Autorité suédoise de surveillance financière en février, Veralda Investment a été autorisée à vendre 50% de ses actions.

Conformément à son engagement irrévocable, l’entreprise a notifié à la Française des jeux sa volonté de céder 2,4 millions de ses actions au prix de 122,5 SEK par action. L’opérateur des jeux de hasard en France a donc acquis 49% des actions, soit 1,12% des actions de Kindred détenues par Veralda Investment en exerçant son droit d’achat des actions.

La FDJ en passe d’acquérir plus d’actions de Kindred

La FDJ a obtenu des engagements irrévocables auprès d’actionnaires détenant 27,9 % des actions de Kindred. Cela signifie que, en plus des actions de Veralda Investment qu’il a déjà acquises, la Française des Jeux pourrait acquérir des actions d’autres actionnaires tels que Corvex Management LP, Premier Investissement SAS, Eminence Capital, Nordea et Veralda Investment, qui possède toujours 1,18 % des actions Kindred.

Ces actionnaires représentent au total 26,82 % des actions de Kindred que la FDJ envisage d’acquérir. Avec les engagements irrévocables de ces derniers et son droit d’achat, la société aurait effectivement la priorité pour les obtenir. On peut logiquement supposer que cette série d’achats s’inscrit dans la stratégie d’expansion de la société française dans la sphère du divertissement et des jeux d’argent.